lundi 30 septembre 2013

Le Mystérieux Mr Kidder, de Joyce Carol Oates

Dans le cadre du challenge Joyce Carol Oates, j'ai lu "Le Mystérieux Mr Kidder"




Quatrième de couverture : Lolita postmoderne, Katya Spivak oscille entre la naïveté de ses seize ans et le cynisme d'une gamine élevée à la dure. Et, quand le vieux et très distingué Mr Kidder l'aborde courtoisement alors qu'elle a le nez collé contre une vitrine de dessous affriolants, elle réagit avec la méfiance polie qui convient. Pourtant, peu à peu, au fil des jours et de leurs rencontres, la jeune fille en mal d'affection se laisse vaguement séduire par le charme et la générosité désintéressée que déploie à son égard le vieil homme. Mais, derrière sa richesse, ses manières impeccables, ses talents artistiques, sa grande maison vide, ses tableaux bizarres, sa gouvernante et son chauffeur discrets, qui est le mystérieux Mr Kidder? Et que veut il vraiment de Katya?

Le Mystérieux Mr Kidder est à ma connaissance le plus récent roman de Joyce Carol Oates, et ayant failli l'acheter à plusieurs reprises, j'ai naturellement cédé à la tentation en le trouvant à la bibliothèque municipale.

Je dois dire que je l'ai lu très rapidement, même si le début est un peu lent, l'histoire mets du temps à se mettre en place. Mais une fois la machine lancée, j'ai dévoré les derniers chapitres en me demandant comment ce livre allait se terminer !

Pour ceux qui, comme moi, ont lu Lolita de Nabokov, les situations de départ sont assez similaires : l'attrait d'un homme âgé envers une fille à peine pubère. Cependant, la façon d'écrire est bien différente de celle de Nabokov, qui pour moi est infiniment belle et dans laquelle chaque phrase à lire est un plaisir.
Une autre différence majeure réside dans le point de vue. En effet, si dans Lolita l'histoire est contée par l'homme âgé, ici c'est Katya qui est la narratrice.

Je trouve cela intéressant de voir comment elle passe de la méfiance, voire la colère, à de la sympathie envers Mr Kidder, sans en dévoiler trop de l'histoire bien sur.

Somme toute, Le Mystérieux Mr Kidder est un roman qui m'as plu et que j'ai lu assez rapidement.

mercredi 18 septembre 2013

Le jardin des secrets, de Kate Morton

Dans le cadre du Baby Challenge de Livr'Addict, j'ai choisi d'emprunter ce livre à la bibliothèque, et je dois dire que je ne regrette pas.


Quatrième de couverture : Un labyrinthe qui cache un secret, une conteuse victorienne dont l'oeuvre a disparu, trois générations de femmes unies par une même histoire...
En 1913, sur le port de Brisbane, en Australie, une petite fille de quatre ans est retrouvée abandonnée sur un bateau arrivant d'Angleterre, avec pour tout bagage une valise contenant quelques vêtements et un superbe livre de contes de fées. Recueillie par un couple, elle n'apprend son adoption que le jour de son vingt et unième anniversaire. Des années plus tard, Nell décide de partir à la recherche de son passé, en Cornouailles, au domaine de Blackhurst. A sa mort, sa petite-fille Cassandra poursuit cette quête et se rend à son tour en Angleterre afin de percer les secrets du domaine...

Ce livre est assez imposant, un petit plus de 500 pages au total, et si il commence tout en lenteur, le rythme s'accélère quand le nombre de pages lues augmente. Ainsi, il ne m'as pas fallu trop longtemps pour le lire, moins d'une semaine ce qui est respectable sachant que je n'ai eu qu'un jour de repos en 7 jours.

Effectivement, le récit débute lentement, mais probablement pour nous laisser le temps de nous familiariser avec les différentes époques, personnages et leurs liens entres eux. Il est vrai que jongler entres 3 époques différentes n'est pas simple, aussi je me suis fait un petit post it avec les différents personnages et époques pour m'y retrouver (qui a d'ailleurs rapidement été superflu car on s'habitue aux époques et aux différentes trames du récit)

Nous avons donc affaire a un secret de famille, que Cassandra essaye de percer à la mort de sa grand mère, Nell, en 2005. Ce même secret avait menée en 1975 a une enquête de la part de Nell, puisqu'il concerne les origines de cette dernière, qui lui étaient inconnues.
Nous sommes donc entrainé en parallèle dans deux enquêtes qui se recoupent, celle de Nell en 1975 et celle de Cassandra 30 ans plus tard. De plus, on passe de l'Australie (ou sont domiciliées Nell et Cassandra) à l'Angleterre, terre natale de Nell.

Si ce roman est lent a démarrer, il est également très prenant et une fois qu'on s'est installé dans l'histoire, on ne peut s'empêcher de vouloir la poursuivre afin d'en savoir le fin mot ! Pour conclure je dois dire que ce roman m'as beaucoup plu et qu'il mérite d'être lu.

samedi 7 septembre 2013

Les quatre filles du Dr March, de Louisa May Alcott

Dans le cadre du Baby Challenge de Livr'Addict, j'ai lu "Les quatre filles du Dr March" de Louisa May Alcott.

Ce roman est considéré comme un classique, et il est vrai que j'en avais souvent entendu parler, et même souvent hésité à l'emprunter à la bibliothèque étant plus jeune. En voyant le titre dans la liste du Baby Challenge, j'ai profité de l'occasion pour le dévorer en l'espace d'une journée.


Merci Mac pour l'effet miroir...

 Quatrième de couverture : Une année, avec ses joies et ses peines, de la vie de Meg, Jo, Beth et Amy March, quatre sœurs âgées de onze à seize ans. Leur père absent - la guerre de Sécession fait rage et il est aumônier dans l'armée nordiste -, elles aident leur mère à assumer les tâches quotidiennes. Ce qu'elles font avec leur caractère bien différent : Meg, la romantique, qui va éprouver les émois d'un premier amour ; Jo, qui ne se départit jamais d'un humour à toute épreuve ; la généreuse Beth ; la blonde Amy, enfin, qui se laisse aller parfois à une certaine vanité...

Ainsi, nous partageons le quotidien de 4 sœurs qui ont chacune leur qualité dominante, ainsi que leur défaut. Nous pouvons les définir ainsi :
  • Meg, romantique mais ayant le gout du luxe
  • Jo, bonne humeur mais colérique
  • Beth, seule exception à la règle car elle fait preuve d'une grande bonté et de timidité (qu'on ne peut pas exactement qualifier de défaut en soi)
  • Amy, artiste mais vaniteuse

Leur père étant parti servir au front, c'est leur mère qui se charge de tout, et en particulier de les éduquer pour gommer au mieux leurs défauts et faire d'elles toutes des petites filles modèles. La conséquence en est que ce roman est pour moi un roman de morale.

Effectivement, chaque chapitre semble se concentrer sur l'une des quatre filles, et un événement lui arrivant et lui faisant tirer une leçon quant à son comportement, et lui donne ainsi envie de s'améliorer. Le principe est une idée correcte, mais la lecture en pâti : je me suis ennuyée.

J'ai trouvé cela mièvre. Certes, ces petites filles sont touchantes, mais leur remise en question constante, si elle peut plaire au début, devient vite très lourde et lassante.

Pour conclure ce n'est pas un roman que je conseillerais à quiconque, car je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à le lire.