lundi 28 juillet 2014

La physique des catastrophes, de Marisha Pessl

J'ai lu "La physique des catastrophes" de Marisha Pessl.



Quatrième de couverture : Bleue Van Meer, adolescente précoce, mène une vie peu ordinaire. Son père, un intellectuel exubérant, la ballotte d'une ville universitaire à l'autre. Ils vivent une relation fusionnelle, multiplient les joutes oratoires et refont ensemble l'histoire de la littérature et de la physique quantique. Mais un jour, Bleue découvre son professeur d'anglais pendue à un arbre. En tentant d'élucider ce drame, elle percera les secrets de son entourage…

Je dois dire que j'ai adoré ce livre. Si j'avais pu passer 24h sans en détacher mes yeux pour le lire d'une traite, je l'aurais fait. J'ai acheté ce livre il y a de ça 4 ans, je pense, à peu près à la période du Bac, mais je n'ai pas pris le temps de le lire à ce moment la, et ce n'est que récemment, sous les conseils de ma soeur, qui l'a adoré, que je l'ai déterré de ma PàL.

Il faut dire que le titre m'avais séduite, et la couverture aussi, le bleu flash. Une fois la première page lue, voire même la première phrase, je savais que le livre allais me plaire : le style d'écriture est juste sublime, extra ordinaire, neuf. La narratrice est une jeune fille très cultivée, ses phrases sont parfois à rallonge mais toujours tellement inattendues : cela m'a fait un bien fou. Je dois dire que c'est la première fois que je lis une comparaison entre un sourire et une ampoule, et encore, ce n'est qu'une des phrases que j'ai retenues.

Quant aux autres personnages, ils sont tout aussi extravagants, chacun à leur façon, entre son père, ses camarades de classe, les nombreuses conquêtes de Mr Van Meer… La gallérie est remplie de caractères biens décrits et dont on se délecte.

L'histoire est bluffante, personnellement je ne m'attendais pas du tout à cela, il y a beaucoup de suspense surtout vers la fin, et l'intrigue est excellente. Pour être honnête, vu le niveau du style de l'auteur, la qualité de rédaction et la narratrice très attachante, je me disais que l'histoire en elle même ne comptais que peu, et je me suis bien trompée.

Pour conclure je crois que cette chronique est déjà pleine d'adjectifs flatteurs et que mon avis sur ce livre est assez clair! Je me ferais un plaisir de lire les prochains romans de Marisha Pessl, dont j'ai déjà acheté "Nightfilm".

vendredi 11 juillet 2014

A moi seul bien des personnages, de John Irving

J'ai lu A moi seul bien des personnages, de John Irving.



Quatrième de couverture
: A compelling novel of desire, secrecy, and sexual identity, In One Person is a story of unfulfilled love - tormented, funny and affecting - and an impassioned embrace of our sexual differences. Not least, it is an intimate portrait of the solitariness of a bisexual man who is dedicated to making himself "worthwhile". Beginning with his first love - an older, transgender woman - and including the classmates and lovers he will lose to AIDS, William Abbott makes an unforgettable statement about sexual repression in America.

Encore un livre d'Irving, il faut dire qu'après avoir lu Le monde selon Garp puis Une veuve de papier, j'ai eu envie de découvrir plus de ses oeuvres ! C'est pourquoi j'ai décidé de lire son dernier livre, datant de 2012. J'ai été tentée de l'acheter de nombreuses fois, en français, mais j'ai bien fait de patienter car j'ai fini par le dénicher en VO à la gare de Strasbourg.

Mes lectures ne sont pas forcement publiées dans l'ordre dans ce blog, mais c'est le 4ème livre d'Irving que je lis, et je l'ai terminé à l'instant, au alentour de minuit. J'ai commencé ce livre il y a de ça 3 jours, et j'ai dévoré ces 620 pages très facilement : comme d'habitude j'adore la façon qu'à Irving d'écrire.

Le sujet de ce roman n'est pas simple en soi, et probablement pas simple d'accès non plus : je ne pourrais pas le conseiller à tout le monde. En effet, il est beaucoup question de sexe, de frustration, de désir, d'homosexualité, de bisexualité et de transsexuels, le narrateur étant un écrivain bisexuel qui nous raconte sa vie, de son enfance à sa vieillesse, en passant par son adolescence avec son lot de désirs contradictoires et difficiles à exprimer, évacuer.

William Abbott, le narrateur, étale sa vie d'une façon qui me rappelle Le monde selon Garp, mais avec une thématique centrale bien différente, à savoir le sexe, le genre mais également le SIDA, d'une façon touchante et personnelle (je n'expliciterais pas trop pour ne pas gâcher la lecture de ceux et celles qui aimeraient découvrir ce roman en le lisant)

Personnellement, ce roman m'a plu, j'ai été complètement engloutie dans l'histoire, j'avais beaucoup de mal à m'arrêter de lire et à me déconnecter de l'intrigue. Il me fallait toujours en savoir plus, découvrir la suite, et cela en fait pour moi un très bon livre. Néanmoins, et je ne saurais expliquer exactement pourquoi, il m'a moins plu que les autres livres d'Irving, à l'exception de L'Hôtel New Hampshire peut être.. Mais c'est peut être parce que j'ai découvert cet auteur à travers ses meilleurs livres? Ou que je suis trop exigeante? In One Person reste malgré tout un très bon roman, qui m'a fait passer d'agréables moments de lecture. :)

mercredi 9 juillet 2014

Paradis, de Toni Morrison

J'ai lu "Paradis", de Toni Morrison.





Quatrième de couverture : Dans son premier roman depuis le prix Nobel, Toni Morrison reprend les thèmes qui nourrissent toute son oeuvre. Mais l'histoire de Noirs américains, descendants d'esclaves, se heurte dans Paradis à l'évolution du monde moderne, et la quête d'identité des anciens affronte la quête d'avenir de la jeune génération. Paradis est peut être le roman le plus puissant, le plus dur et le plus mystérieux de l'auteur de Beloved et de Jazz.

J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque municipale en partie pour avoir un livre sous la main en cas d'ennui au travail, et en partie car j'avais déjà lu Beloved qui m'avais plutôt bien plu. Cependant, la quatrième de couverture (sur cette édition en tout cas) ne révèle que peu de ce que le ce roman recèle.

Effectivement, comme dans Beloved, les protagonistes sont des Noirs américains et leur histoire, leur passé, est au coeur même de l'intrigue. Par contre, ils sont trop nombreux dans Paradis, j'ai eu du mal à m'y retrouver !

Les passages d'une époque a une autre sont flou, on ne sais jamais trop quand se déroule l'action et cela m'a empêché de réussir a me représenter les événements les uns par rapport aux autres. De plus, au sein d'un même paragraphe plutôt court, on peut se retrouver à ne pas comprendre de quoi/de qui on parle. Cela arrive même parfois au sein d'une même phrase.. !

C'est peut être moi qui n'était pas assez concentrée, car pas assez intéressée par le récit, mais le tout m'as semblé assez confus et j'aurais beaucoup de mal a offrir un résumé de ce livre qui ne m'as que très peu plu.

En effet, les chapitres diffèrent complément les uns des autres, ce qui fait que certains sortent un peu du lot et m'ont semblé fluide a la lecture et m'ont donc plu. Mais d'autres relatent des liens familiaux compliqués, des faits historiques (factices, bien sur) et des arbres généalogiques et ne présentaient que peu d'intérêt à mes yeux.

Si vous voulez découvrir Toni Morrison, Paradis ne me semble pas le livre adéquat. Je ne le conseillerais pas, et je suis heureuse de passer à une nouvelle lecture.

samedi 5 juillet 2014

Brokeback Mountain, de Annie Proulx

J'ai lu Brokeback Mountain, une nouvelle écrite par Annie Proulx.



Quatrième de couverture : Brokeback Mountain : un bout de terre sauvage, hors du temps, dans les plaines du Wyoming. Ennis del Mar et Jack Twist, cow-boys, nomades du désert américain, saisonniers des ranchs, n'ont pas vingt ans. Ils se croisent le temps d'un été. La rencontre est fulgurante. Ni le temps, ni l'espace, ni les non-dits, ni la société n'auront raison de cet amour, que seule brisera la mort.
Le récit déchirant d'une passion, au coeur des grands espaces américains, ces somptueuses solitudes dont Annie Proulx est sans conteste l'écrivain le plus inspiré dans la littérature américaine contemporaine.
Pour Ang Lee, réalisateur du film adapté du livre, Le secret de Brokeback Mountain, qui a obtenu le Lion d'or 2005 à la Mostra de Venise, c'est "une grande histoire d'amour, une complicité totale et honnête entre deux êtres".

J'ai trouvé ce livre à la bibliothèque municipale, et ayant vu le film il y a quelques années (oui je fais les choses dans le désordre, mais pour ma défense je ne savais pas qu'il y avait un livre avant d'avoir vu le film!) j'ai eu envie de découvrir la version écrite.
De plus, la couverture avec deux de mes acteurs préférés m'a attirée, et le nombre de pages étant inférieur à 100, je me suis dit que j'allais pouvoir le lire rapidement! D'habitude ce n'est pas un facteur qui entre en compte dans mon choix de lecture, mais comme j'ai une pile assez immense de livres que je compte lire cet été, je ne pense pas que j'aurais choisi celui ci si il n'avait pas été aussi court.

Alors, ce livre, qu'en ai-je pensé? Il faut dire que je l'ai lu rapidement, en peut être une heure en ayant été interrompue, et il se lit facilement, j'ai beaucoup aimé la description des grands paysages américains, c'est une chose qui me fascine et me fait toujours rêver. Quant à l'histoire en elle même, ayant vu le film je savais déjà à quoi m'attendre, mais elle as réussi à m'émouvoir malgré cela. Si on ne peut pas dire que les personnages soient du genre à faire étalage de leurs sentiments, au contraire ils sont plutôt retranchés derrière leur virilité et leur fierté, leur conviction de ne pas être homosexuels, ils n'en sont pas moins touchants dans leurs actes, et certaines paroles.
Je ne regrette pas d'avoir choisi ce livre, il m'a plu et m'a donné envie de découvrir d'autres écrits d'Annie Proulx !

vendredi 4 juillet 2014

The Rosie Project, de Graeme Simsion

Beaucoup de temps a passé depuis que j'ai publié un article ici, car mes études commencées en janvier ont été assez prenantes. Néanmoins, je compte me rattraper durant ces deux mois de vacances :)
Vacances que j'ai entamées en lisant The Rosie Project, de Graeme Simsion, en anglais : cette lecture rentre donc dans le cadre du challenge Read In English, organisé par Avalon, dont le lien se trouve dans la rubrique "Challenges" !

The Rosie Project (et oui, étant a moitié allemande, je soutiens la Mannschaft ce soir!)


Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur, ni même de ce livre et c'est par hasard que je l'ai trouvé un soir dans la chambre de ma soeur. J'ai été séduite par la couverture simpliste, avec un homard au centre, et par le fait que ce livre était en anglais. Après des mois sans avoir lu, j'avais déjà tout une liste de livres que je souhaitais lire mais j'ai commencé par celui ci, sans regrets.

Quatrième de couverture : Love isn't an exact science - but no one told Don Tillman. A handsome 39 yer-old geneticist, Don's never had a second date. So he devises The Wife Project, a scientific test to find the perfect partner. Enter Rosie - "the world's mot incompatible woman" - throwing Don's safe, ordered life into chaos. Just what is this unsettling, alien emotion he's feeling?

Let's do this chronic in english! I read this book in a few days, and enjoyed my reading. The author's style was simple, yet nice to read, and you get attached to the characters, almost to all of them.
This book is the story of Don, the narrator, a geneticist who is looking for a way to find a female mate, a task that is difficult to him since he is socially akward, and not only because he is shy : he says that he is wired differently from others, which causes him to say things in a certain manner that can be misleading to people.
Actually, he has a timetable for everything, he is the most organised man in Australia, and eats the same thing from week to week, believing that any change in his organisation may cause great chaos. As a solution to his mate finding problem, he creates a questionnaire for women to fill, with questions concerning many things, from smoking, to puncuality and even mathematic abilities.
But when he meets Rosie, he is convinced that she doesn't fill the criterias right, but the quest of finding her biological father, thanks to Don's knowledge of DNA, makes them spend a lot of time together and Don finds himself feeling emotions he had never felt before...

I'll stick here with the resumé, I don't want to revel to much of the intrigue, but I found this book funny and full of suspence : you get attached to Don, to Rosie, and you want to know how their relation evolves as they search for Rosie's biological father. In addition, I found it quite interessting to have the story narrated by someone who has OCDs and might have a form of Aspergers syndrom. This diagnosis is never really admitted for Don, but as you read his thoughts and the way he sees things, you can make a guess yourself, or simply discover another way of seeing the world and human interactions.

If I had to say one thing about this book, it's that it wasn't the best I have ever read, it misses something undescribable that would make you want to stay up all night to read more, but it was a pleasant lecture!